Bussang.com

[theme_switcha_link theme="ot_ete_bussang" text="Ete"] [theme_switcha_link theme="ot_hiver_bussang" text="Hiver"]

Statue Sainte-Barbe

Au cours de la libération en 1944, lors des bombardements, l’église fut frappée par deux obus, tous les vitraux furent cassés….

Tous , sauf celui représentant Saint Barbe, qui lui fut miraculeusement intact ….

Les bussenets, habitants de Bussang, sous l’impulsion de l’Abée Vaché formulèrent alors ce voeux :

« Si Bussang est épargné, en remerciement, nous monterons une statue de Sainte Barbe sur la montagne la plus haute de Bussang, au lieux-dit les Évaux. »

Il s’avéra que Bussang ne souffrit pas trop matériellement. Après le conflit, les habitants purent collecter du cuivre, bronze et autres matériaux pour réaliser cette statue. L’inauguration eut lieu le 3 octobre 1948.

Sainte Barbe n’est accessible qu’à pied !

Un sentier de randonnée vous conduit depuis le centre du village jusqu’à la statue, ça grimpe un peu mais la vue sur le village vaut l’effort fourni !

Un descriptif pour y accéder est téléchargeable ci-dessous.

La carte IGN 3619 est en vente à l’office de tourisme pour plus de détails.

 

 

La Chapelle de Pitié

La Chapelle de Pitié se situe au lieu dit « Les Granges ». Elle a été détruite lors de la dernière guerre et a été reconstruite juste après la guerre. Elle a été restaurée par les bénévoles de l’association de la Voye.

Bombardée par l’artillerie alliée le 20 octobre  1944, reconstruite par l’abbé Cunat en 1948 avec l’argent des dommages de guerre, la chapelle rénovée est à présent un des plus beaux fleurons de notre patrimoine local.

A l’initiative de la Voye, le projet a été lancé fin 2010 avec le partenariat de la mairie, et l’inauguration a eut lieu lors de la journée du patrimoine le dimanche 17 juin 2012.

Dès le printemps 2011 les travaux débutent pour améliorer l’accès, puis  le démontage de la charpente et  la construction des murs en pierres sèches.

Ensuite, 13 hommes et 8 femmes bénévoles se retrouvent régulièrement les weekends pour poursuivre les travaux : décrépissage des murs et réalisation d’un enduit à la chaux.

Puis c’est au tour de la charpente d’être entièrement refaite, le toit recouvert d’ardoises, les murs rehaussés  et les fenêtres encadrées de pierres de grès s’enrichissent de superbes vitraux.

A l’intérieur, la piéta prend place dans une nouvelle niche et la croix et les décors de la grille restaurée sont dorés à la feuille. Le sol se pare de dalles de grès.

Pour finir, l’espace autour de la chapelle est réaménagé.

Accessible en voiture et ouverte toute l’année.

 
 

 

 

La Chapelle Botiotte

Cette chapelle est située en pleine forêt de la vallée des Charbonniers : sa vocation première est un refuge où l’on peut se réchauffer et se restaurer avec le repas tiré du sac. Elle a été édifiée en 1857 par quelques habitants de la contrée. Lors de travaux d’élargissement du chemin, la suppression d’un énorme rocher laissa une place suffisante qui parut aux ouvriers un lieu tout préparé pour une chapelle. Vite s’éleva un petit édifice, dans lequel on plaça une statue de Marie.
La petite chapelle fut agrandie en 1873 à ses dimensions actuelles. Parmi les artisans de cet agrandissement se trouvait un épicier des Charbonniers, bien connu des bûcherons pour les petites bouteilles qu’il leur vendait, d’où son surnom de Botiotte, désormais attaché à la chapelle et placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Bon-Secours.

Cette Chapelle peut être un but de promenade bien agréable dans le silence de la forêt, là où demeurent encore des vestiges des mines exploitées au cours des siècles passés au profit des ducs de Lorraine.

 

 

Le pont Montbel

Le pont de Montbel est un ouvrage d’art situé en forêt, à 903 m d’altitude.

On ne s’y rend qu’à pied, par plusieurs circuits : depuis les Grandes Tailles par le chemin de forêt sur la gauche, par la Grande Goutte en suivant le balisage anneau rouge par le sentier des Deux Chapelles ou depuis les Neufs-Bois en longeant les trois étangs et en empruntant le balisage anneau jaune direction les 3 mousquetaires.

Construction en plusieurs étapes :

  • Il fut érigé en 1937 sous la direction de l’ONF (Office National des Forêts) par l’inspecteur-adjoint de Montbel. Sa construction fut possible grâce à l’apport des matériaux par wagonnets équipés de moteurs depuis les Grandes Tailles. La construction a été effectuée par des chômeurs qui devaient travailler pendant quatre heures pour avoir droit aux repas.
  • Le pont a été construit trop près de la montagne et en 1945, quand les bœufs des exploitants forestiers ont fait place aux engins motorisés, il a fallu élargir le chemin car, en tournant, les camions arrachaient les balustrades.
  • Les rambardes ont été changées en 2006, et des travaux de terrassement de chaque côté du pont ont été effectués pour améliorer le passage et la manœuvre des grumiers.
  • La plaque du pont a été rénovée (nettoyage, peinture des inscriptions, remise en place) en 2019 par les établissements Creusot au Thillot.

 

 

La Chapelle de la Salette

Situé sur la commune du Ménil.

Cet oratoire ancien est accessible à pied, notamment par le sentier balisé chevalet bleu conduisant à La Tête des Champs. On peut s’en approcher en voiture jusqu’à croiser le chemin qui y conduit au bout de 600 mètres.

GPS départ : 47°55’06.5″ N / 6°49’18 » E

La chapelle est située sur un amas rocheux dominant les alentours.
Ce petit édifice carré est posé sur un socle maçonné. Les murs sont protégés par des plaques de tôle peintes en bleu. Le toit pyramidal est également en tôle mais peint en brun-rouge.
On y voit en façade 2 volets fermés par un verrou. S’ouvrant vers l’intérieur, ils protègent une niche habillée de bois. Derrière une fenêtre vitrée ont été installées diverses statuettes de la Vierge, dont une de La Salette.

 

 

La Chapelle des Vés

Situé à 767m d’altitude, la Chapelle des Vés de Fresse sur Moselle a été construite en 1863 par les agriculteurs de la colline de Fresse sur Moselle avec des matériaux provenant de l’ancienne église du village.
Son évolution :
– 1939-1945 : La Chapelle subit de gros dégâts… seuls les murs restent debout.
– 1948 : La commune de Fresse/Moselle reconstruit la Chapelle qui se voit adjoindre un abri pour les promeneurs.
– 1996 : 2 bénévoles Fressiots engagent un projet de rénovation de la Chapelle avec pour but qu’elle retrouve son cachet originel de 1863.
– 1998 : Grâce au soutien de la municipalité qui accepte de financer les matériaux, les travaux peuvent débuter. Une cinquantaine de bénévoles, pour la plupart d’anciens ouvriers ou artisans en retraite, travaillent dans les règles de l’art et de la tradition en utilisant les techniques d’autrefois. Les compagnons du devoir très intéressés par le projet offrent l’étude technique, la réalisation et le montage de la flèche, conformément aux techniques du 17ème siècle.
– Le 25 Juin 2000, la Chapelle des Vés est inaugurée en présence notamment de Christian Poncelet, président du conseil général des Vosges et président du sénat.
– En novembre 2001, le travail des bénévoles est récompensé en obtenant le 1er prix du grand Nord-Est, décerné par la FNASSEM (Fédération Nationale des Associations de Sauvegarde des Sites et Ensembles Monumentaux).

Depuis l’église de Fresse sur Moselle, monter à droite vers l’hôtel-restaurant Maison Capdet puis suivre la Rue de la Chapelle.

 

 

 

Arboretum

A dix minutes de marche du centre de Fresse sur Moselle (parking près des ateliers municipaux), l’arboretum s’étend sur plus de quatre hectares à une altitude variant de 560 à 590 mètres. L’accès en pente douce sur un coteau exposé au sud qui domine le village et la vallée de la Moselle. Depuis sa création en 1992, l’arboretum s’est enrichi de 200 variétés d’arbres d’espèces européennes locales et méditerranéennes mais aussi africaines, asiatiques et américaines. La qualité du sol et la bonne exposition du site ont favorisé l’adaptation de ces espèces. Des plaquettes d’informations sont exposées près des arbres pour le visiteur qui désire en faire la connaissance. Le domaine est en forêt communale. La gestion est confiée à l’Office Nationale des Forêts depuis sa création. L’espace est traversé par un parcours de santé de deux kilomètres qui fait le bonheur des sportifs et des promeneurs.

 

 

La Chapelle des Charbonniers

Une première chapelle en planches, surmontée d’un minuscule clocher avait été édifiée en 1860 sur la Têtote, petite colline rocheuse, à l’entrée du hameau par Jean-Nicolas Aiguier, le propriétaire des lieux, aidé de quelques personnes de l’endroit. C’est pour conjurer le sort qu’il réalisa ce petit lieu de recueillement et de prière. La vallée des charbonniers était alors très peuplée, mais la population du hameau était éloignée de l’église de Saint Maurice. C’est ainsi que Nicolas Aiguier pensait implanter à la fois un lieu de recueillement  et de prière où l’on pourrait parfois entendre la messe.

Dès l’origine, la chapelle fut placée sous le double patronage de St Nicolas, patron de la Lorraine, et de la Vierge, Notre Dame de Consolation. C’est pourquoi on peut encore voir, mais malheureusement cachées par de grandes statues en plâtre, 3 autres petites statues en bois quelque peu mutilées par le temps: St Nicolas levant 3 doigts au dessus de la cuve miraculeuse, avec hélas, sa crosse brisée, St Joseph et la Vierge Marie.

La chapelle St Nicolas – Notre Dame de Consolation fut bénie par le Curé Claudel, le 6 décembre 1861, jour de la fête du saint patron de la Lorraine. Les dimanches et jours de fête, la messe y était dite régulièrement. Après la guerre de 1939-1945 et pendant plusieurs décennies fut créée la Fête des Charbonniers, le 15 août, fête de la Vierge. Ce jour là, une messe était célébrée dans la chapelle, trop petite, et à l’extérieur.

En 1987, la chapelle fait peau neuve grâce à plusieurs associations locales et à une participation financière des propriétaires du terrain.

 

 

Borne de visée du tunnel inachevé de Saint-Maurice-Sur-Moselle

Cette borne de visée ou ‘‘Pilier de direction’’ servait à l’alignement de l’axe de la Tête Ouest du ‘‘Tunnel Ferroviaire’’ Saint-Maurice sur Moselle Urbès’’ ; ‘‘Tunnel’’ aussi nommé ‘‘Souterrain du Col de Bussang’’ ou ‘‘Percée des Vosges’’.

Les travaux ont commencés en octobre 1932 et furent brusquement interrompu fin 1935 pour des raisons restées assez obscures alors qu’ils devaient s’achever en 1937 et qu’environ 30 % d’entre eux avaient été réalisés !

Ce chantier comptait un tunnel à double voie rectiligne d’une longueur de 8.287 mètres, le plus long de France à l’époque.

A Saint-Maurice ‘‘il ne fut réalisé que 300 mètres’’ de galerie de base.

Outre le tunnel, on trouvait 4.636 mètres de voies à ciel ouvert comprenant plusieurs ouvrages d’art.

Versant alsacien un viaduc fut construit en 1933 / 1934, à Urbès l’entrée du Tunnel a été masquée par un imposant bunker construit par les Nazis courant 1944 alors qu’ils avaient fait du ‘‘tunnel’’ un camp de travail. 

Pour trouver tous les détails techniques de la création du tunnel, le document a été créé par Raphaël Parmentier, historien local.

 

 

Église de Bussang

L’église a été construite en 1733. Le clocher de l’église est le troisième, la date du dernier est sous le porche : 1894. Les deux clochers antérieurs furent détruits, le 1er par un incendie, le 2ème par la foudre. L’actuel qui parait rétréci a été voulu ainsi, le Conseil Municipal d’alors ne voulant pas se risquer à monter une troisième flèche.

L’église est dédiée à Sainte Barbe, patronne entre autres des mineurs. Le maitre-autel situé dans le chœur est celui que l’abbé Morizot a fait composer. C’est une pantographie voltaïque représentant la mise au tombeau.
Dans le chœur de magnifiques stalles et une chaire abbatiale, rappellent que les boiseries proviennent de l’abbaye de Moyenmoutier. Démontées à la Révolution française, entreposées dans les greniers de la Préfecture d’Épinal; elles furent achetées par la Commune de Bussang pour son église.

Quant aux stations de chemin de la croix, il est rare d’en voir d’aussi grandes. Elles ne sont pas signées, mais elles doivent aussi provenir d’une école de moines.

L’église de Bussang abrite  un orgue qui  a fait l’objet d’une protection au titre des monuments historiques en 2013 au même titre que les stalles, l’autel, le chemin de croix ainsi que les lustres. Cet instrument a été construit par le facteur d’orgues Jean-Nicolas JEANPIERRE en 1838. Il présente un intérêt important pour le patrimoine organologique des Vosges car il est un témoin intéressant de la facture d’orgues Vosgiennes du début du 19ème siècle. Il est composé de nombreuses pièces dont notamment 1 clavier de 56 notes.

Les portes sont ouvertes tous les jours de 10h à 16h sauf le dimanche et par grand mauvais temps.

 

 

Outils d’accessibilité
Votre recherche
Informations pratiques
  • Lundi, mardi, mercredi, vendredi et Samedi ;
  • de 9h à 12h et de 14h à 17h
  • Fermé le jeudi et le dimanche
Contact
8 avenue de la gare – 88540 BUSSANG
Tél : le 03 29 61 50 37