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culture

Parcours Maurice Pottecher

Panneau n°14
La Place de la Mouline

On traverse la RN, dite la rue d’Alsace, qui évoque l’importance de cette province voisine, allemande en 1870  et retrouvée en 1918, dans le souvenir historique de Bussang.

La nostalgie et l’inspiration alsaciennes seront très présentes dans l’œuvre de Maurice Pottecher :

 « le Château de Hans » (1908), « le Bourdon de Herrlisheim » (1934) et dans « les Joyeux Contes de la cigogne d’Alsace » qu’il publia en 1920. De même dès 1895, le public alsacien manifeste un engouement particulier pour Bussang : « quelques chars à banc venus de la plaine d’Alsace… » En 1918, une grande banderole « A nos frères d’Alsace » sera tendue à l’entrée de Bussang pour célébrer le retour de la province dans la France.

Par la suite, la participation au Théâtre du Peuple d’acteurs de Mulhouse et de Strasbourg sera une constante notamment à partir des années 60.

Nombre de familles de Haute Moselle et de Bussang en particulier ont des origines ou des attaches alsaciennes : les Luttenbacher, les Flieller…

Arche de 1918

Le Parc de la Mouline et l'ancien tissage

Le parc de la Mouline sur lequel vous vous trouvez a été aménagé à l’emplacement de l’ancien tissage Flageolet, (initialement Rey) devenu tissage de la Mouline au cours des années 1970.
 
L’industrie textile, dominante dans la région depuis le début du XIXème siècle, jusqu’à la crise de 1973, occupe la moitié de la population ouvrière de Bussang. La force motrice de l’eau, une population nombreuse, des anciens moulins réaffectés, puis la venue après 1870 des patrons alsaciens fuyant l’Alsace allemande expliquent cet essor considérable. Les conditions de vie très dures jusque 1936 y sont évoquées par une lettre de Benjamin Pottecher à son fils, en 1900. Constat qui l’amène à améliorer la vie de ses propres ouvriers, comme de leur ouvrir, par le théâtre, une amélioration culturelle et humaine.

 

Les fermes vosgiennes

De part et d’autre, sur les flancs de la montagne, on peut voir plusieurs fermes vosgiennes de pierre blanchie, trapues, s’ouvrant sur la vallée.

Elles ouvrent leurs greniers à foin dans la pente et leur four à pain forme comme un nez au milieu de la façade. Les plus anciennes sont sur « l’endroit », désignant dans les Vosges le versant éclairé par le soleil levant.

 

Maurice Pottecher met souvent les fermes du village en décor : elles y sont riantes ou chaleureuses ainsi, dans « Le Diable Marchand de Goutte » (1895), le « Sotré de Noël » (1897), mais parfois accrochées à la montagne, symboles d’une lutte âpre entre l’homme et les éléments. Une ferme des « hauts », peut-être une de celles que l’on voit ici, est dans « L’Héritage » (1899), le théâtre d’un drame terrible, au cœur d’un hiver sombre. Inspirée d’un fait divers authentique, c’est la seule pièce de Maurice Pottecher qui finisse mal…

Le casino

Le Casino, construit sur une ressemblance avec le Théâtre du Peuple, a été ouvert en 2006. Si son existence évoque un passé thermal révolu, elle témoigne du dynamisme touristique et culturel de la commune tout au long de l’année. (voir panneau 2 sur le thermalisme)
L’ancienne plaque tournante du terminus du chemin de fer est devenue un théâtre à l’antique, parfois utilisé, avec sa sonorité excellente.

Le Drumont

D’ici on aperçoit aussi au fond vers l’Est la chaume du Drumont (1208m) et sa ferme-auberge, autrefois lieu de pique-nique des Bussenets. Les alsaciens montent depuis le Moyen Age sur les crêtes, avec leurs troupeaux de vaches vosgiennes et s’y établissent comme marcaires. Le fameux Munster est toujours fabriqué sur place avec le lait de leurs vaches et l’auberge vous accueille d’avril à novembre.
La pièce « le Lundi de la Pentecôte » (1899) évoque les affrontements comiques des familles Gonche et Rapaille, lors d’un pique-nique au Drumont.

La bouloie

Sur votre droite après Sainte-Barbe, on observe également la Bouloie où s’ouvre une piste de ski, citée comme un des lieux de la pièce fantastico-comique « Chacun cherche son Trésor » (1899) qui n’est pas sans rappeler « Le songe d’une nuit d’été » de Shakespeare.
Sur le flanc méridional de la Bouloie se trouve la Roche de l’Ours, un des autres lieux Pottecheriens. Il évoque la pièce « Jean de l’Ours » (1951 ).

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